vendredi 13 février 2009

Le dictat des bonnes intentions (12 février 2009)

Nouveau fascisme ; fascisme des bonnes consciences : le dictat des bonnes intentions. Ainsi va le projet. En soi, être bien intentionnée c’est témoigner de considération envers le destinataire de ces intentions.

Sur cette base, établissons « les trois règles 1.0 » du projet de création :

  1. Aime ton projet
  2. Soit fier de celui-ci
  3. Respecte-toi
En appliquant ces trois règles :

Mes impressions sur l’application de ces fondements dans le cadre de notre projet de groupe, devenu « Party d'Hugo », puisque soumis à ce nouveau dictat de la bonne intention, sont à la suite de ces quelques ouï-dire :
  • “Il ne faut pas nuire au plaisir des gens…”
  • “Hugo a travaillé fort, c’est quand même son party…”
  • “Faut s’donner des limites faudrait pas que ça vire en marde et que ça soit le dernier party…”
Tous ces points de vue me semblent légitimes. Cependant, un tel contexte de création vient brider mon fantasme et s’interpose entre le projet désiré et moi, pour ne laisser que le projet obligé. Par le fait même, les tenants et aboutissants d’un tel processus sont en contradiction avec « les trois règles 1.0 ».

On peut parler d’égoïsme, oui. On peut parler d’intégrité, oui. La vie est faite de compromis et par-dessus tout, je ne veux en faire aucun – pour ce projet. J’en prends ainsi la liberté ; la responsaibilité.

Je parle de fantasme parce que l’idée d’origine avait éveillé chez moi envie, désir, appétit pour ce délire artistique, poétique et philosophique. Avec la tournure qu’ont pris les événements, j’ai d’une manière net et directe, débandé.

* À partir de maintenant, les dates correspondent à celles inscrites par le calendrier du blog.

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